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  • Dicker, J: L'affaire Alaska Sanders

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  • Krimis & Thriller

    Une suite réussie de «La vérité sur l’affaire Harry Québert »

L’affaire Alaska Sanders

Similaire au genre de son prédécesseur « La vérité sur l’affaire Harry Québert » Marcus Goldmann et Perry Gahalowood recherchent les faits dans le meurtre d’une jeune femme.

A part le cabriolet bleu et des lettres anonymes « Je sais ce que tu as fait » la police n’a pas d’indices.

Mais après quelques jours l’affaire est bouclée. Le petit Ami d’Alaska, Walther, avoue avoir tué la jolie vainqueuse d’ un concours Miss régional qui a fini par travailler à une station-service. En même temps il accuse son ami Eric Donovan qui est condamné à perpétuité.

11 ans plus tard le sergent reçoit une lettre anonyme qui dit que le vrai meurtrier vit toujours en liberté.

 Avec l’aide de l’écrivain il reprend les pistes.

Seuls indices : un pull-over taché de sang qu’on a longtemps cherché et qui réapparaît miraculeusement.

S’y ajoutent des chantages, des vols, des affaires sexuelles, une montre en or, abus de drogues. Et si rien ne va plus, on organise une séance de dédicaces ou on rencontre une jeune avocate qui a fondé une institution pour libérer Eric, etc.

 

Dicker réussit à établir une intrigue fascinante. Son roman est plein de rebondissements incroyables mais vraisemblables. Il nous mène à travers les fausses pistes en compagnie de Goldmann qui y flaire les ingrédients d’un nouveau roman.

 

Des doutes se manifestent chez Gahalowood, l’ennui et la saturation croissent, mais la motivation de Marcus prime.  

C’est d’ailleurs un des points convaincants, l’amitié des deux hommes.

Dicker mentionne sans cesse les deux romans «Québert» et «Baltimore» qui forment une trilogie avec «Sanders»

A la fin il indique comment va se nommer le roman suivant «L’affaire Gaby Robinson».

Du point de vue structure c’est une répétition des ingrédients du bouquin sur Québert : va-et-vient entre 1999 et 2010, phrase-clé à la fin d’un chapitre et reprise dans le texte suivant.

J’ai lu ce polar avec pas mal de tension. C’est un vrai page-turner sans exceller du point de vue littéraire ; au moins est-il mille fois plus convaincant que «L’enigme de la chambre 622 ». J’avoue que l’auteur m’a malmené plusieurs fois, même à quelques 50 pages de la fin !