Oser quitter le Sénégal et trouver le bonheur en Europe, ou mieux en France. La narratrice Salie a réussi cet exploit à cause de à sa volonté, sa résistance contre tous les obstacles sociaux et surtout grâce au soutien du prof de l’école, Monsieur Ndétare, qui dirige cette institution sur la petite île de Niodior. Il lui permet donc de fréquenter son école ce qui la rend capable de quitter la pauvreté de son île, traverser l’Atlantique, ce fossé vorace, et étudier en France. Une fois établie à Strasbourg, elle subventionne son frère Madické, qui desire joindre un club français ou mieux encore, son idole Maldini, joueur de l’équipe nationale italienne.

Les rapports entre Salie et Madické se limitent à des appels téléphoniques et le sujet traité est le plus souvent des résultats de match que le gaillard a vu en partie à la télé.

Maints sont les personnages dans ce roman bouleversant qui échouent pourtant:

Il y a l’homme de Barbès dans le bar duquel les jeunes footballeurs regardent des match de foot à un poste de télé qui risque de s’effondrer à tout moment. La réalité de ce que cet ancien émigré a vécu dans le paradis diffère complètement de ce qu’il raconte à ces jeunes. Et comme ils croient aux ouï-dires, leurs rêvent se renforcent.

Il y a un jeune footballeur, Moussa, qui devient la victime d’un agent de foot et finalement de l’Atlantique.

Il y a aussi une jeune femme dont le père ne reconnaît pas le bébe et qui réussit à fuir l’île sans qu’on sache jamais où elle a abouti.

Fatou Diome a écrit un roman très impressionnant qui est d’une actualité à ouvrir les yeux, vu que des milliers désirent traverser l’Atlantique afin d’arriver au paradis quoique les promessen ne tiennent pas.

Je recommande le roman, et par le sujet et par les anecdotes qui illustrent bien les problèmes fondamentaux de ceux qui recherchent un changement dans leur vie.